Alors que les organisations syndicales se préparent à lancer leurs cortèges de Saint-Denis et de Saint-Pierre, certaines communes de l’île devraient être durement impactées par le mouvement social. Le premier degré risque d’être particulièrement touché.
Alors que les cortèges commencent à rassembler à Saint-Denis au niveau du Petit Marché, et de Saint-Pierre devant la mairie, l’intersyndicale péi regroupant Solidaires, la FSU, la CGTR et la Saiper UDAS, rappelle ses mots d’ordre : lutte contre l’inflation, la précarité et la dégradation du service public. Pour cela un appel à la grève générale au niveau national et local est lancé depuis plusieurs jours. Si les chiffres de la mobilisation seront communiqués plus tard dans la journée par les organisations, de nombreuses perturbations sont déjà observables dans les écoles de l’île, particulièrement dans le premier degré. Certaines communes ont déjà annoncé qu’elles ne pourraient pas offrir de restauration scolaire pour les enfants. Saint-Joseph a déjà annoncé aux parents qu’aucun service minimum dans les écoles ne sera assuré. Idem pour le Port qui invite les parents à se rapprocher de l’école de leurs enfants pour plus de précisions. À Saint-Leu, l’école du centre et la primaire de Colimaçons sont fortement impactées. Retrouvez la liste des communiqués adressées par les mairies
“Non au rouleau compresseur social” Comme les organisations locales l’ont rappelé dans leur conférence de presse en amont de cette journée de grève, la mobilisation du jour s’inscrit dans la lutte contre la politique sociale du gouvernement. En haut de la liste figure bien sûr la réforme des retraites, qu’elles veulent ramener à 60 ans, et la réforme de l’assurance chômage. Pour lutter contre l’inflation galopante, l’intersyndicale rappelle son attachement à une revalorisation des salaires, et en particulier du SMIC à 2000€. Les primes mises en place ne sont pas suffisantes et ne permettent pas d’augmenter sur le long terme le pouvoir d’achat des salariés. Avec comme slogan “non au rouleau compresseur social”, l’intersyndicale, et sa pendante locale, entend bien peser sur la politique de la majorité présidentielle. Alors que l’exécutif met sur la table différents chèques et aides pour aider les foyers les plus modestes, l’intersyndicale réfute cette manière d’aborder la question et demande un plafonnement des prix de l’énergie et une taxe sur les superprofits. Une demande pour l’instant toujours refusée par Elisabeth Borne
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