La Réunion : La part des natifs dans la population diminue, mais demeure élevée

Comme dans la plupart des autres régions, la part de natifs de La Réunion recule en 30 ans sous l’effet des migrations, rapporte l’Insee.

En 2018, huit habitants sur dix de La Réunion y sont nés, indique l’Insee dans son analyse parue ce lundi 3 octobre. “C’est la deuxième région française qui regroupe la part la plus élevée de personnes natives dans sa population. Toutefois, comme dans la plupart des autres régions, la part de natifs recule en 30 ans, sous l’effet des migrations. Les natifs de l’Hexagone forment les deux tiers de la population qui n’est pas née à La Réunion. Très peu d’étrangers et d’immigrés résident sur l’île”, précise l’institut de statistiques.  Entre 1990 et 2018, l’accès à l’emploi progresse nettement pour les personnes nées à La Réunion, en lien avec la forte élévation de leur niveau de formation. “Ils accèdent aussi plus souvent à des postes de cadres ou de professions intermédiaires. Cependant, leur taux d’emploi reste inférieur à celui des natifs de l’Hexagone”, ajoute l’Insee, précisant que “pour ces derniers, le taux d’emploi stagne, tandis qu’il recule pour les natifs de la zone océan Indien proche de La Réunion (Mayotte, Madagascar, Maurice, Comores).” Saint-Denis est la plus cosmopolite des communes de l’île, accueillant une plus forte part de natifs de la zone océan Indien et de l’Hexagone. “Les communes du Sud-Ouest sont particulièrement attractives dans les années 2010 pour les natifs de l’Hexagone, alors que c’est le cas de Saint-Denis et Saint-Benoît pour les natifs de la zone océan Indien”, est-il en outre constaté.

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