Le marathon judiciaire se poursuivait vendredi dernier pour les 46 migrants sri lankais qui ont posé le pied à La Réunion samedi 17 septembre. Leur sort, sur ce volet strict de leur maintien en zone d’attente, vient d’être statué par la cour d’appel au cas par cas. Après avoir étudié les dossiers durant le week-end, le président Jacques Rousseau a rendu son délibéré : les migrants ayant déposé un recours sont libérés de la zone d’attente. Ils sont 39 dans ce cas.
Les migrants se sont présentés à la cour d’appel pour contester la décision prise par les trois juges des libertés et de la détention mercredi dernier. Ces derniers avaient décidé du maintien des ressortissants en zone d’attente pour une durée de huit jours supplémentaires. Une décision qu’ont contestée dans la foulée les avocats des migrants. Une nouvelle audience s’est donc déroulée tout ce vendredi après-midi pour finir à 19h. Il faut dire que les conditions de tenue de cette audience étaient difficiles. L’interprète intervenait en direct de métropole par téléphone mais les images et le son étaient de mauvaise qualité. Ce lundi, après l’avis favorable de l’OFPRA pour examiner deux dossiers, plus les 5 Tamouls qui avaient décidé de ne pas entamer ce bras de fer devant le JLD, ne restait que 39 dossiers pour lesquels la décision du JLD était attendue. Le président de la cour d’appel a estimé que les recours étaient fondés. Le président a donc annulé la prolongation en zone d’attente pour les 39 migrants concernés, ce qui signifie qu’ils sont désormais libres. Ils peuvent donc sortir des locaux du centre de rétention de Gillot ou de l’hôtel Le Sélect à Saint-Denis. Le groupe de migrants avait été scindé dans ces deux lieux réquisitionnés par la justice dans l’attente des jugements. Les migrants seront dorénavant pris en charge par des associations.
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