Les organismes mondiaux tirent la sonnette d’alarme alors que l’Inde a décidé de suspendre ses exportations de blé. Le G7 s’inquiète car le marché mondial est déjà sous forte tension à cause de la guerre en Ukraine.
Les pays les plus puissants du monde craignent une crise alimentaire aggravée dans les prochains mois. L’Inde fait face à une canicule extrême et déplore de mauvaises récoltes de blé. Le pays asiatique qui est le deuxième producteur mondial a donc décidé de suspendre ses exportations et invoque la “sécurité alimentaire” de sa population. Les ministres de l’agriculture des pays du G7 se sont réunis la semaine dernière et ont évoqué la situation qui passe de “préoccupante” à “inquiétante”. Le cours du marché du blé est déjà sous tension à cause de la guerre en Ukraine. Le pays européen est le quatrième exportateur de blé au monde. Un blocus est imposé aux ports et des tonnes de céréales sont stockées dans l’attente de leur envoi. La récolte de cette année est aussi menacée.
La Réunion sera-t-elle concernée ? Notre île est dépendante du marché mondial pour les céréales comme pour beaucoup d’autres matières premières. Les difficultés rencontrées au niveau international finissent toujours par avoir des répercussions sur La Réunion. Le département a notamment déjà été confronté à la hausse du prix du fret alors que la circulation des produits avait repris pendant que l’épidémie de coronavirus commençait à ralentir partout dans le monde.
L’inflation est déjà observée à La Réunion L’augmentation du prix des carburants a touché notre île ces derniers mois, comme le reste du monde, toujours à cause de la guerre en Ukraine. Et cela malgré la mise en place d’un dispositif pour limiter la hausse. L’inflation des matières premières commence aussi à avoir des conséquences sur les restaurants de La Réunion avec notamment un établissement de Saint-Denis qui a répercuté cette hausse sur le prix de ses caris à emporter. Les enseignes ont par ailleurs tenté de prévenir une menace de baisse des stocks d’huile de tournesol. Mais la panique est née sur les réseaux sociaux, provoquant la pénurie.
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