Un temps sans hébergement pour cette nuit de mardi, les migrants sri lankais ont finalement pu compter sur la mobilisation d’organisations humanitaires.
Libérés de la zone d’attente depuis ce lundi, les migrants sri lankais ont campé ce mardi en fin de journée dans le square Labourdonnais à côté de la préfecture dans l’espoir de trouver une solution urgente pour leur relogement.
La situation était critique : les 39 migrants se retrouvaient sans toit à compter de ce mardi soir. L’Etat avait déjà permis aux demandeurs d’asile libérés ce lundi après-midi de pouvoir passer une nuit de plus en centre de rétention à Gillot et dans l’hôtel Le Sélect à Saint-Denis puisque le groupe était scindé en deux mais cette prise en charge s’arrêtait ce mardi à 11 heures. Ils étaient dès lors livrés à eux-mêmes. En début de soirée, une solution d’hébergement a pu être trouvée pour l’ensemble des demandeurs d’asile, ce qui représente un vrai soulagement, certes provisoire, pour les avocats et bénévoles qui suivent de près la situation de ces hommes, femmes et enfants arrivés sur un bateau le samedi 10 septembre. Depuis cette date, ils ont été confrontés à la réalité des zones d’attente qui ne leur offraient, disent-ils, que peu de confort et surtout les privaient de liberté dans l’attente de pouvoir formuler une demande d’asile en France. Ils avaient listé devant la cour d’appel vendredi dernier les détails de leur quotidien dans ces lieux de rétention. Les migrants sri lankais numérotés, un avocat trouve le procédé choquant Ce mardi soir, leur cause a également ému la maire de Saint-Denis qui, dans un message destiné aux autres maires notamment, appelait à une solidarité réunionnaise pour éviter que le chef-lieu ne soit le seul à absorber ce flux très important de demandes de logement.
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