La Chambre d’Agriculture explique que la canne à sucre est la culture la mieux adaptée à La Réunion et qu’elle soutient les autres filières. Elle concède toutefois que les agriculteurs doivent diversifier leurs plantations.
La Chambre Verte maintient son soutien à la filière canne qu’elle considère comme le pivot de l’agriculture à La Réunion. Bruno Robert explique que les planteurs de canne doivent tout de même diversifier leur activité.
Le tableau sombre de La Réunion sans la canne Le premier vice-président de la Chambre d’Agriculture liste les conséquences pour La Réunion si la filière canne venait à s’arrêter : “Il n’y aurait pas d’élevage car on aurait plus d’épandage, les terrains en demi-pente sensibles à l’érosion se retrouveraient à la mer !” Les racines de la canne à sucre ont en effet une capacité à “retenir” la terre et à limiter les effets de l’érosion.
La plante la “mieux adaptée” à La Réunion Bruno Robert ajoute que cette plante est cultivée depuis des siècles à La Réunion et qu’elle est plus robuste que d’autres. Le premier vice-président de la Chambre d’Agriculture détaille : “La canne est le pivot de l’agriculture à La Réunion. Elle résiste à la sécheresse, aux vents, aux cyclones, aux maladies. Elle a fait ses preuves pendant 200 ans. On pense que c’est la plante la mieux adaptée à La Réunion.”
La canne à sucre pour sauver les autres cultures ? “La canne est le support de la diversification”, assure Bruno Robert, qui s’appuie sur le rapport Agri Péi réalisé par les acteurs économiques avec le Département de La Réunion. Mais Bruno Robert évoque aussi le rôle de cette culture plus résistante qui peut servir de fonds de secours : “En janvier, on a planté de la tomate, le cyclone est passé, comment on fait ? On utilise l’argent de la canne pour réinvestir dans les semences !”
Vers la diversification des cultures à La Réunion Bruno Robert assure qu’un travail a déjà été réalisé pour diversifier les cultures à La Réunion : “L’équilibre est trouvé aujourd’hui mais il y a encore des progrès à faire. Tout est fait pour encourager les planteurs de canne à diversifier. Et c’est ce qu’ils font.” Il assure que la révolution est en cours : “Aujourd’hui, c’est très difficile de trouver une exploitation cannière qui ne fait pas à côté de l’élevage, du maraîchage.” Mais le premier vice-président de la Chambre Verte maintient que la filière canne doit rester le pivot de l’agriculture à La Réunion : “On aura toujours besoin de la canne !”
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